Interview de Nathalie Stephan, franchisée Les Demoiselles du Téléphone à Rennes

Publié le 26/11/2019
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Nathalie Stephan, franchisée pour l'enseigne Les Demoiselles Du Téléphone, raconte son parcours

 

L'interview de la nouvelle franchisée qui a ouvert une agence Les Demoiselles du Téléphone à Rennes

 

Quel a été votre parcours professionnel avant de devenir franchisée Les Demoiselles du Téléphone ?

Nathalie Vega Stephan : J’ai commencé mon activité professionnelle comme télévendeuse, puis j'ai effectué un parcours d'assistante commerciale, commerciale sédentaire et marketing pour de grands groupes dans le secteur industriel et dans la distribution (Lactalis, Pro à Pro Colruyt).

Comment avez-vous connu LDDT et pourquoi votre choix s'est-il porté sur cette enseigne ?

Après douze années dans un poste d'assistante de direction, j'ai entrepris une formation en graphisme car il y avait des besoins de création de documents pour notre équipe commerciale, avec la perspective d'intégrer à mon retour la direction de la communication du Groupe Colruyt. Mon entreprise ayant été rachetée entre-temps, j'ai négocié une rupture conventionnelle. J'ai alors sérieusement envisagé de créer ma propre activité afin de mettre à profit mon expérience. En consultant des sites spécialisés sur la franchise, j'ai recherché un concept qui me corresponde. Je savais ce que je ne voulais pas faire (tenir un commerce par exemple) et j’étais très attirée par les services aux entreprises. L'enseigne Les Demoiselles Du Téléphone correspondait bien à mon parcours professionnel et à mes aspirations et j'ai contacté ce réseau. Comme je tenais à rester en Bretagne, le fait que le secteur de Rennes / Ille-et-Vilaine soit disponible a été déterminant.

A quoi avez-vous consacré le temps qui s’est écoulé entre votre premier contact avec l’enseigne et le démarrage de votre activité ?

Après une première prise de contact en décembre dernier, j'ai eu des entretiens téléphoniques avec le cabinet Framboise qui m'a présenté plus en détails le concept et validé ma candidature ; le franchiseur m'a ensuite proposé d’autres rendez-vous téléphoniques puis une visite du site pilote à Aurillac. Après avoir rencontré les différents responsables du réseau, la fondatrice Nathalie Cullerier et Yohan Thiebaut, j'avais une idée plus précise du projet et un rapport de confiance était établi. J’ai suivi cet été une première semaine de formation, puis préparé mon lancement d’activité mi-novembre, qui a été précédé par ma deuxième semaine de formation.

Parlez-nous de la formation initiale apportée par le franchiseur.

La première semaine de formation initiale a porté principalement sur l'apprentissage du logiciel dédié. J'ai eu moins de besoins sur le volet prospection, domaine que je connais bien. J’ai d’ailleurs déjà débuté la prospection depuis plusieurs mois et effectué beaucoup de démarches afin de me faire connaître des réseaux d'entrepreneurs notamment. Je suis très présente dans les réunions de la région rennaise, ce qui m'a amené déjà un certain nombre de prospects. Les services que je propose reçoivent un bon accueil et j’espère signer des contrats prochainement. Le réseau se concentre beaucoup sur le service aux professionnels du médical qui est le cœur de l’activité des Demoiselles du Téléphone ; je souhaite également proposer mes services aux TPE/PME, artisans, notaires et avocats qui débutent et n'ont pas forcément les moyens d'avoir leur propre structure de traitement d'appels et gestion d’agendas. La formation initiale m'a aussi donné les bases dont a besoin un chef d'entreprise, avec beaucoup d'informations et de conseils sur le droit du travail, les normes RGPD, le management des équipes, les indicateurs clés et les statistiques, la facturation ... Entre mes deux sessions de formation, je me suis entraînée régulièrement sur le serveur en faisant des simulations de clients.

Comment se matérialisent l’accompagnement des franchisés et l’animation du réseau ?

Une dizaine de jours avant l'ouverture, Nathalie Cullerier, la dirigeante, est venue dans mon agence pour la seconde session de formation, orientée sur la gestion des appels et de l’agence. J’ai également été beaucoup en contact avec la franchisée de Lille, qui a été la première à intégrer le réseau et qui partage son savoir-faire et ses bonnes pratiques avec moi. Je suis allée une semaine en immersion dans son agence pour mettre l’accent sur le développement commercial. L’expérience terrain est essentielle, j’ai aussi participé avec elle à un salon professionnel. Tous ces contacts m’aident beaucoup pour préparer mon démarrage de manière optimum.

Quels sont vos objectifs de développement à moyen terme ?

Je vais débuter mon activité avec une salariée, mais je souhaiterais très rapidement constituer une équipe de 3 à 4 collaborateurs avec moi, selon la rapidité de mon développement commercial ; mon objectif à moyen terme est de gérer l'activité avec 6 à 7 personnes.

Comment imaginez-vous organiser vos journées de franchisée LDDT ?

La première année, je vais me consacrer à la création de ma clientèle en passant la majeure partie de mon temps au développement commercial. J’ai prévu d’intégrer des réseaux professionnels, de participer à des événements, des salons… Bref, rencontrer du monde « en vrai », être présente pour expliquer le concept Les Demoiselles du Téléphone auprès de tous mes clients potentiels.

Quels points forts avez-vous identifié dans le concept LDDT par rapport à la concurrence ?

D'abord, j'ai vraiment été séduite par l'identité visuelle de l'enseigne ! Ensuite par son activité et son positionnement. Ce qui m'a convaincue c'est qu'avec le franchiseur, tout est ouvert pour notre développement : les cibles de clients sont nombreuses et nous pouvons choisir les types de clientèle que nous souhaitons prospecter.

Quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées pour la création de votre activité ?

La principale difficulté que j'ai rencontrée, c'est de faire coïncider toutes les démarches administratives avec l’avancement de la création de mon entreprise. La recherche de financement a également pris plus de temps que je pensais au départ, mais le franchiseur m’a beaucoup aidée sur ce point en me mettant en relation avec des banques.

D’une façon plus générale et tous secteurs d'activités confondus, quelles sont selon vous les qualités requises pour réussir en franchise ?

Avoir deux qualités essentielles. La première est de posséder une réelle âme d’entrepreneur. La deuxième repose sur sa capacité à faire partie d’un réseau. Je pense qu'il faut faire preuve d’humilité et ne pas avoir le sentiment de déjà tout connaitre ; il faut être prêt à découvrir un nouveau métier et accepter de profiter du savoir-faire que vous apporte votre franchiseur.

Comment pourriez-vous résumer votre première expérience avec votre enseigne ?

Si on cherche à créer une activité dans le service aux entreprises, Les Demoiselles du Téléphone est une bonne opportunité pour développer son entreprise en limitant les investissements et les risques financiers. On bénéficie du soutien, de l’expérience et du savoir-faire du franchiseur et des échanges avec les autres franchisés. C’est un avantage à la fois pour le franchiseur et pour les franchisés.

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