Dans un univers gourmand où les enseignes rivalisent d’ingéniosité, ego s’impose comme une parenthèse chaleureuse et créative. À la tête de ce concept hybride mêlant glacier artisanal et coffee shop, Véronique Desjouis cultive une vision profondément humaine du commerce : proximité, convivialité et liberté de création. Aujourd’hui, elle ouvre son aventure à de nouveaux talents en lançant ego en licence de marque. Rencontre avec une entrepreneuse passionnée, qui place le sourire et le lien au cœur de son projet.
Qu’est-ce qui vous a incitée à développer ego en licence de marque ?
Véronique Desjouis : Nos clients ! Je ne suis pas une patronne qui dirige de loin : tous les jours, je suis sur le terrain, à la boutique et au service, donc des clients, j’en vois énormément. Quasiment tous les jours, on nous pose la question : « Existe-t-il d’autres boutiques en France ? ». Au bout d’un moment, ça fait réfléchir, et j’ai eu envie de pouvoir répondre « oui » ! Alors voilà, je souhaite rencontrer et motiver différents entrepreneurs enthousiastes, talentueux et créatifs pour continuer l’aventure ensemble. Nous en sommes au tout début, nous commençons les recherches de nos premiers candidats.
Qu’est-ce qui fait le succès d’ego ?
Ce sont souvent les idées les plus simples qui fonctionnent le mieux. Notre produit phare, c’est la glace artisanale, en libre-service, vendue au poids. Un produit intergénérationnel et intemporel : la glace. Assortie d’un concept qui colle à l’air du temps et aux envies des clients : le libre-service, qui laisse la possibilité de composer sa création glacée 100 % sur mesure. C’est simple, les clients adorent, et ils nous le disent.
Le principe d’ego étant d’offrir un lieu de vie ouvert 7 jours sur 7 et toute l’année, il fallait absolument élargir la conception d’un glacier classique : ego est donc à la fois un coffee shop et un glacier. C’est un concept hybride qui fonctionne à merveille : à chaque saison répond un produit.
Enfin, et c’est sans doute l’essentiel sans lequel tout le reste ne fonctionnerait pas, notre ciment, notre ADN, c’est la gentillesse et les petits soins apportés aux clients. Chez ego, chacun se sent bienvenu et est accueilli avec le sourire. On discute, on partage et on plaisante. Bien sûr, c’est moins facile dans les moments de rush, mais l’important est de créer du lien. Je le répète à mes équipes comme un mantra : notre métier, ce n’est pas de vendre de la glace ni des cafés, c’est de faire passer à nos clients un moment de plaisir.
Vous n’avez pas peur de vous engouffrer dans un marché déjà dominé par des poids lourds ?
Pas du tout ! Nous ne faisons pas la même chose ! Avez-vous déjà eu envie de passer votre après-midi à bouquiner chez un glacier ? Une visite chez ego, c’est une sortie gourmande, certes, mais qui recouvre une multitude d’autres possibilités. C’est ludique, car on se sert soi-même, et les parfums de glace (ainsi que la machine à chantilly en libre-service) font tourner la tête ! C’est aussi très reposant : l’intérieur est ultra cosy, parsemé de canapés et de coussins. On s’y sent chez soi, d’ailleurs on nous le dit souvent. Enfin, ego est aussi un point de rencontre, où l’on se donne rendez-vous, car c’est ouvert tout le temps, l’accueil est cordial et la large carte satisfait toutes les envies. ego a vraiment su développer une personnalité propre, qui attire et fidélise les clients sans les lasser.
Ce qui démarque indéniablement ego de ces chaînes bien implantées, c’est notre « supplément d’âme » que j’évoquais : la chaleur de l’équipe et le soin apporté à l’accueil. Nous aimons le contact et le partage ! C’est une composante fondamentale, qu’il sera nécessaire de réussir à reproduire dans les futures boutiques.
Quel profil de licenciés recherchez-vous ?
Avant toute chose, des personnes enthousiasmées par l’esprit d’ego et son concept. C’est-à-dire des entrepreneurs et entrepreneuses qui ont envie de mettre la main à la pâte, de tenir la boutique et d’être en contact avec l’équipe et les clients. De transmettre de la joie et prêts à s’investir pleinement. Pas des investisseurs qui tirent les ficelles à distance. ego est trop axé sur l’humain pour que ce type de gestion puisse fonctionner.
Ensuite, il faut être créatif, réactif, entreprenant. C’est à la fois la force et le talon d’Achille d’un jeune réseau : tout est encore à construire. Les fondations sont là — c’est ce que j’apporte — et elles sont solides. Ensuite, il faut bâtir ensemble une histoire, des liens, une façon de fonctionner, apporter des idées sans cesse, tester ensemble… C’est une vraie aventure, qui demande des aventuriers curieux et bouillonnants !
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